Poésie et architecture
Ce projet s’inspire d’un poème d’Ildefonso la Puerta, enfant terrible de la poésie Babarienne du 17ème siècle récemment redécouvert à la bibliothèque universitaire de Gand (Belgique)
« Quiconque aura gouté
Aux quinconces des vertes pâtures,
Kikouyous et griffes de sorcière emmêlées
Fondues dans l’entrelacs de la terre,
Au damier d’ombre et de lumière
De sable et de sinople mêlées,
Au jeu savant des palais,
Aux modestes frontons arborés,
Aura aimé, de l’Eden enfin retrouvé,
La félicité »
Ildefonso la Puerta nait en 1666 à Célesteville dans une famille d’artisans aisés. Son père est en effet fournisseur exclusif de passementeries et tringles à rideaux à la cour du monarque Rataxès III. On lui doit notamment l’invention du «Haki Passementier», technique empruntée à la tradition nippone. Après de brillantes études, il est diplômé de l’Ecole Nationale supérieure d’emballage de salaisons (ENSES), Ildefonso doit suivre sa famille en exil, son père ayant été condamné aux galères suite à un complot ourdi par un quarteron de concurrents jaloux de son succès. Passionné de poésie dès son plus jeune âge, on lui doit notamment le célèbre « Tatayoyo » repris avec succès par Annie Cordy quelques siècles plus tard, c’est à la cour de ChrisFroom 1er que nous retrouvons sa trace, celui-ci ayant été subjugué par le talent de celui qui restera son protégé jusqu’à ce qu’il succombe à une crise d’hémorroïdes foudroyante. On se souviendra à ce sujet de la chanson colportée par la populace à l’occasion de ses funérailles :
« Le Roi est mort séance tenante
De son séant, séant, séant
Au lieu d’aller à confesse, fesse, fesse
Chez le bon abbé Cornecul, cul, cul »
On perd définitivement sa trace au tournant du XVIIème siècle et c’est grâce à l’opiniâtreté de chercheurs de renommée mondiale, Erik Björgenskjöld, Porfirio Bolero y Calamares, Otto Schulze, Pedro Joãs Dos Santos et Paul Cantonneau, que son oeuvre réunie sous le titre « La Puerta, s’il vous plait » nous sera enfin restituée en intégralité.